L'évolution du travail de tuilier

Le site de Bomplein porte le nom de tuilerie et l’artisan qui y travaillait celui de « tuilier »

Cependant, on fabriquait dans ces lieux beaucoup de briques et d’autres dérivés en terre cuite. Contrairement aux tuiles qui portent plus rarement le nom de leur fabricant, les briques sont toujours estampillées du nom du « briquetier » ou « tuilier ».

L’exploitation d’une tuilerie constitue, jusqu’à la fin du XIXe siècle, une activité saisonnière liée au séchage nécessaire des produits qui ne peut se faire en période de gel. La période hivernale est en général consacrée à l’extraction de la terre. A Bomplein, cette contrainte a été contournée après la Seconde Guerre mondiale par la mise en place d’un ventilateur récupérant l’air chaud du four et le diffusant dans les tunnels de séchage. Très souvent, l’activité de tuilier est un complément à une exploitation agricole. Il s’agissait en général de petites exploitations artisanales familiales, les tuiliers travaillaient en famille, avec femme et enfants. A partir des années 1920, des améliorations techniques concernent toutes les étapes de la fabrication, de l’extraction de l’argile qui se fait par l’utilisation de pelleteuses et de wagonnets, à la cuisson dans des fours qui fonctionnent au charbon, au fuel puis au gaz, en passant par la préparation de la terre qui est travaillée par des malaxeurs ou des presses. Aujourd’hui, le travail de la brique est industrialisé et permet d’obtenir des briques parfaitement identiques.

/ Coordonnées

Tuilerie de Bomplein

RD13 Lieu-dit Bomplein
03160 COUZON

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