Les machines
Au milieu du XIXe siècle, la production se mécanise de plus en plus
La tuilerie conserve ainsi une presse mécanique à bras des années 1850 qui permettait d’obtenir des produits uniformisés même si la production journalière était inférieure à une production manuelle.
Le procédé de ce système de presse à briques, déposé en 1830 par Auguste Virebent, constitue un jalon important de l’industrialisation de la brique. La machine fonctionne comme un emporte-pièce et permet de découper différentes formes dans la terre. La pâte placée dans le moule est comprimée. Le marquage de la brique se fait par le dessus de la brique alors que lors d’un moulage manuel, le nom du tuilier est placé au fond du moule. Il suffit de changer l’empreinte du moule de marquage pour modifier le nom du tuilier. Plus tard, une mouleuse actionnée par un moteur électrique a permis de développer la production.
En photo: Détail de la presse mécanique à bras de la tuilerie de Bomplein.
Huit à dix fois plus de produits pouvaient être réalisés lors d’une journée qu’avec une presse mécanique à bras. Les finitions se font encore à la main jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La technique devient ensuite entièrement industrielle. On trouvait également une presse à moulage continu pour façonner des briques creuses ou pleines, qui étaient ensuite découpées mécaniquement à la longueur désirée ainsi qu’une presse manuelle qui permettait d’obtenir 3200 tuiles plates par jour.
En photo : Presse à moulage continue de la tuilerie de Bomplein.
/ Coordonnées
Tuilerie de Bomplein
RD13 Lieu-dit Bomplein
03160 COUZON